Panique chez SFR, El Khomri s’interroge

Une vague de panique terrorise les syndicats de SFR. Ce dernier voudrait réduire son effectif de 5000 personnes. La ministre du travail veut s’assurer qu’SFR tienne les engagements sur l’emploi signés lors du rachat de l’entreprise.

Selon des sources syndicales, SFR souhaiterait avoir un effectif de 9000 personnes. Cela revient à supprimer 5000 emploi. Cependant, lors du rachat de SFR par Numericable, une garantie de maintien de l’emploi de trois ans avait été conclue. Elle prend fin le 1er juillet 2017.

La ministre du travail reçoit les syndicats de SFR

Le ministère du travail dévoile un communiqué de presse où il est indiqué:

« Compte tenu des menaces sur l’évolution de l’emploi au sein du groupe SFR, la ministre du Travail Myriam El Khomri a souhaité rencontrer les organisations syndicales de SFR mardi 2 août afin de partager leur analyse de la situation de l’entreprise ; elle rencontrera ensuite la direction de SFR »

« Je m’assurerai du respect des engagements pris sur l’emploi par SFR », explique la ministre. « Le gouvernement veillera à ce que SFR respecte ses engagements de maintien de l’emploi pris lors du rachat du groupe et préserve les compétences et le savoir-faire de l’entreprise en France »

SFR serait en sureffectif selon Patrick Drahi

Un peu plus tôt, Patrick Drahi avait annoncé que SFR est en sureffectif.

 « On a donné une garantie sur l’emploi de trois ans donc il reste encore un an. Aujourd’hui, on est dans une situation où les gens savent que la garantie s’arrête dans un an. C’est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans la machine à laver tombe en panne on fait comment ? On paie. Ils savent qu’on est en sureffectifs ».

« On est quand même dans une situation en France où tous nos concurrents ont licencié à tour de bras et nous on a pris une garantie sur trois ans à un moment où on vend à 1 euro par mois des abonnements. Ça n’a ni queue ni tête. Forcément ça crée des tensions parce qu’en fait les gens seraient plutôt d’accord (pour) organiser quelque chose maintenant plutôt que d’attendre encore un an sans savoir comment les choses vont s’organiser ».

Michel Combes, le nouveau PDG d’Altice a tenu le même discours lors d’une audition au Sénat « Il est assez évident que des adaptations seront nécessaires pour que SFR puisse rester compétitif sur un marché très difficile. Le législateur a voulu qu’il y ait quatre opérateurs. Nous sommes sur un marché particulièrement exigeant, qui nécessite d’être compétitif pour pouvoir continuer à investir ».

Cette situation fait mal au coeur du fondateur d’Altice. On peut être sur que c’est aussi le cas des salariés de chez SFR.

 

 

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